top of page

Le Lac des Cygnes, une psychanalyse dansée

  • adèle
  • 28 avr. 2020
  • 2 min de lecture

Le Lac des Cygnes est un ballet dont le nom rappelle forcément quelque chose à quelqu’un. Il a été composé par Tchaïkovski en 1871 mais n’était pas destiné à l’origine à être dansé sur scène partout dans le monde. La version la plus dansée est celle chorégraphiée par Rudolph Noureev en 1984, danseur et chorégraphe d’origine tatare. Il transpose la pièce en une autre qui laisse place à plus de psychanalyse et de rêverie, d’où le surnom qui lui est donné : Lac rêvé.


Le ballet met en scène un jeune prince, Siegfried, qui se voit imposer par sa mère et son précepteur le choix d’une épouse. En effet, le lendemain de sa majorité, il doit choisir lors d’un bal une femme qu’il va épouser. Se rebellant, il part se cacher dans des bois durant la nuit et rencontre une femme vêtue de plumes de cygnes. Cette femme est la princesse Odette qui a été punie par un sort de von Rothbart : elle devenait cygne le jour et revenait femme la nuit. Odette et Siegfried tombent amoureux l’un de l’autre, et on apprend que le seul remède au sortilège est que quelqu’un avoue son amour pour elle et l’épouse. Le bal a lieu le lendemain qui prend forme de troisième acte, et le prince repousse toutes ses prétendantes jusqu’à ce que von Rothbart arrive accompagné de sa fille Odile déguisée en cygne noir et qui ressemble en tous points à Odette. Ainsi, Siegfried exprime son choix d’épouser Odile en la prenant pour Odette, et la scène se finit sur un acte blanc où Siegfried tombe de tristesse d’avoir laissé sa bien-aimée.


La mise en scène à laquelle j’ai pu assister est celle avec Léonore Baulac dans le rôle d’Odette et des cygnes blanc et noir, Germain Louvet dans le rôle de Siegfried, et François Alu dans les rôles de von Rothbart et du précepteur. Les trois personnages sont extrêmement convaincants. Nous pouvons voir en effet que Germain Louvet a l’allure d’un prince et toutes ses expressions et ses danses permettent la compréhension de l’histoire. A l’inverse, François Alu a l’allure du personnage qu’il incarne, dansant en plus du classique de la danse néo-classique et contemporaine. Enfin, Léonore Baulac incarne le rôle d’Odette admirablement bien, comme elle montre ses tremblements mais aussi ses ports de bras de manière à ce qu’on la considère telle qu’un cygne.


De nouveau, la pièce alterne un acte dansant lorsqu’il s’agit en premier lieu de l’annonce du bal au prince, puis du bal lui-même, et un acte blanc pour la rencontre avec Odette et l’acte final qui montre le désespoir du prince. On trouve de nombreuses scènes de danses communes tout au long du ballet, notamment autour du prince puis des cygnes lors des actes blancs. Je vous conseille de voir ce ballet au moins une fois dans votre vie car il représente parfaitement les états d’âme humains face à l’amour.


En attendant, allez vous faire cultiver ! ;)


Comments


Rejoindre mes abonnés

Merci pour votre envoi !

© 2020 par L'Avis d'Adèle. Créé avec Wix.com

  • Facebook Social Icône
  • Instagram
bottom of page