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La Bayadère, la diversité en un ballet

  • adèle
  • 26 févr. 2021
  • 3 min de lecture

En décembre dernier, l’Opéra Garnier a voulu se produire en direct sur sa plateforme. Ainsi, pour faire participer le maximum de ses danseurs, le ballet composé de trois actes a changé d’étoile à chaque nouvel acte. Ce spectacle magnifique qu’est La Bayadère, d’une multitude de couleurs, de costumes, d’origines a donc été repris à distance, filmé en direct le 13 décembre 2020.


L’histoire est celle de Nikiya, une jeune prêtresse amoureuse de Solor. Elle est courtisée par le Grand Brahmane qui découvre leur amour partagé, bien que Nikiya lui ait assuré ne pas vouloir tomber amoureuse. Ainsi, l’homme épris dévoile cela au Rajah, un homme de pouvoir qui veut voir sa fille Gamzatti mariée à Solor. Après avoir pris connaissance de cet amour, le Rajah et sa fille font tout pour évincer Nikiya de leur chemin et pour surmonter l’obstacle qu’elle représente.


Toute cette histoire prend place dans des décors fabuleux, dont les détails sont spectaculaires. Entre l’Afrique, l’Inde et l’Asie de l’Est, l’histoire se déroule dans un endroit indéterminé, l’objectif étant d’emmener les spectateurs en voyage dans un univers inconnu. Ce voyage est renforcé par le troisième acte au début duquel on voit Solor fumer l’opium pour oublier la mort de sa bien-aimée. Cette scène laisse place à l’acte blanc dans lequel on voit les Ombres, danseuses qui, les unes à la suite des autres, entrent sur scène dans une chorégraphie pleine de douceur, de lenteur, et de sérénité.


Tandis que le premier acte est majoritairement tourné vers l’histoire d’amour entre Nikiya et Solor ainsi que la découverte qu’en fait le Grand Brahmane, le deuxième se déroule pendant les fêtes de fiançailles de Gamzatti et du jeune prince. Après des pas de deux et une histoire bien écrite et décrite, le deuxième acte présente le corps de ballet en faisant danser par groupes les premiers danseurs, les sujets, et le choryphée dans des chorégraphies rythmées, délicates ou plutôt brutales, en laissant place tout de même à des variations et des pas de deux amoureux. Le troisième acte tragique développe le drame qui a eu lieu, et rappelle au spectateur les effets d’un amour impossible.


A la fin de cette représentation du 13 décembre a été nommée une nouvelle étoile : le danseur de 23 ans Paul Marque qui, avec une technique absolument parfaite, a incarné le rôle de l’Idole Doré. Autour de lui, on a pu voir dans l’ordre respectif Dorothée Gilbert, Amandine Albisson et Ludmila Pagliero dans le rôle de Nikiya, accompagnées de Solor, à savoir Germain Louvet, Hugo Marchand et Mathias Heymann. Gamzatti a été dansée par Léonore Baulac, Valentine Colasante, et Alice Renavand alors que son père, le Rajah, est incarné par le premier danseur Arthus Raveau. Enfin le rôle du Grand Bahmane a été confié au premier danseur Vincent Chaillet, qui l’a interprété avec une grande solennité. Les trois premiers rôles ont donc été partagés entre trois danseurs pour chaque, mais chacun les ayant très bien interprétés, le spectateur n’a pu que s’immiscer dans les scènes qu’il a regardées pour prendre part au spectacle qui lui a été présenté.


J’ai pu assister plusieurs fois à ce ballet qui ne perd pas de son charme malgré les différents danseurs qui incarnent les rôles principaux, mais aussi les années qui passent et qui laissent intact ce spectacle chorégraphié par Rudolf Noureev sur un livret de Marius Petipa et une musique de Léon Minkus. Ce ballet mérite le coup d’œil, si ce n’est pour son histoire, au moins sa beauté et sa diversité. Vous pouvez le retrouver sur le site de l’Opéra de Paris !


En attendant, allez vous faire cultiver ! ;)

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