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L'histoire passionnante d'une astronome dangereux

  • adèle
  • 9 oct. 2020
  • 3 min de lecture

La Vie de Galilée est une pièce de théâtre écrite en 1939 par Bertolt Brecht, célèbre poète et écrivain allemand du XXe siècle. La première représentation de la pièce a lieu le 9 septembre 1943 à Zurich, et elle est publiée pour la première fois en France en 1955. Il s’agit d’une pièce passionnante et rythmée, à travers laquelle on découvre la vie du mémorable et dangereux astronome Galilée.


D’abord, faisons un petit point d’histoire pour nous remémorer qui était ce mathématicien et physicien qui a chamboulé la philosophie des hommes au XVIIe siècle, au temps des humanistes où l’homme était encore le centre du monde. En effet, selon la doctrine de l’époque, la Terre aurait été au centre de l’univers et l’homme ainsi au centre de tout. Mais Galileo Galilei de son nom complet s’inscrit dans le lignage de Copernic et découvre, et prouve que ce n’est pas le Soleil qui tourne autour de la Terre mais bien la Terre qui tourne autour du Soleil. Faire accepter aux hommes qu’ils ne sont pas le centre de l’univers est ce qui constitue le combat de la vie du savant italien qui veut rétablir la vérité.


La pièce de théâtre est très longue car elle dure environ quatre heures lorsqu’elle est complètement mise en scène. Elle fait jouer une quarantaine de comédiens sur scène, et c’est pourquoi elle n’a pas été beaucoup représentée. Néanmoins, elle l’est toujours aujourd’hui en étant raccourcie, et la mise en scène à laquelle j’ai pu assister est celle de Claudia Stavisky. Il s’agit d’une mise en scène rythmée et intrigante qui permet au spectateur d’être toujours concentré sur ce qu’il est dit.


La vie de Galilée est particulièrement bien présentée comme la metteuse en scène utilise des projecteurs pour situer les actions : « Huit ans plus tard », « A Florence, chez Galilée »… Cela permet de mettre en avant le contexte de la pièce et de mieux comprendre l’avancée de sa vie.


Galilée est un savant qui cherche à prouver que les étoiles tournent autour du Soleil et non pas autour de la Terre. Pour cela, il est assisté quotidiennement par son aide-à-domicile Madame Sarti et le jeune fils de cette-dernière Andréa, ainsi que de sa propre fille Virginia. Ne vivant qu’avec peu d’argent, il cherche à enseigner la mathématique et la physique à des apprentis et rencontre alors Ludovico Marsili qui lui apprend qu’en Hollande, on a inventé une première version du téléscope. Ainsi, pour se faire apprécier du Père Christopher Clavius et ainsi gagner plus d’argent, Galilée monte un nouveau téléscope et le présente à la cour et à l’armée. C’est ainsi que commence sa quête pour la vérité ; à travers son nouvel instrument, il peut enfin observer les étoiles et ainsi démontrer la réalité. Il cherche à faire connaître sa théorie mais rencontre plusieurs obstacles : la peste, le duc, le cardinal, les philosophes… Nous suivons donc son avancée dans la société au côté de ceux qui veulent apprendre avec lui.


Les comédiens jouent avec intensité : on oublierait presque qu’il s’agit d’une pièce et non pas de la réalité. Ils nous emmènent avec eux dans la recherche de la vérité et nous font immerger quatre trois, voire quatre siècles en arrière. Les rôles sont ainsi donnés à Philippe Torreton, Marie Torreton, Frédéric Borie, Alexandre Carrière, Nanou Garcia, Maxime Coggio, Guy-Pierre Couleau, Matthias Distefano, Michel Hermon et Benjamin Jungers.


Si ce n’est pas déjà fait, je vous invite fortement à voir cette pièce qui dure 2h40 et qui actuellement se produit au Théâtre des Célestins à Lyon, mais qui tourne dans toute la France.


En attendant, allez vous faire cultiver ! ;)

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