7. Koğuştaki Mucize, le film à ne pas manquer
- adèle
- 5 juin 2020
- 3 min de lecture
Vous avez sûrement déjà entendu parler du film turc qui fait sensation en ce moment. Il s’agit de 7. Koğuştaki Mucize, un film dramatique réalisé par Mehmet Ada Öztekin sorti en 2019 et disponible sur la plateforme Netflix. Ceux qui l’ont déjà vu me comprendront si je dis que ce film est entièrement destiné à faire pleurer le spectateur.
En même temps, l’histoire suscite directement la pitié car le personnage principal est un homme victime de moqueries car il est atteint d’une maladie mentale qui le retarde intellectuellement. Nous suivons donc Mehmet, surnommé Memo, qui vit avec sa grand-mère et sa fille Ova. Berger, il s’occupe des moutons de sa petite ferme en Turquie et est très fidèle à sa fille qu’il considère comme le centre de tout. Malgré son retard mental, il est conscient de sa situation de père et, même s’il ne la gronde jamais, il est très présent : il va la chercher à l’école, il aimerait lui offrir tout ce qu’elle veut, et il veut la préserver au maximum. Un jour, il promenait ses moutons quand il commença à s’amuser avec une petite camarade d’Ova qui s’aventurait dangereusement sur les rochers vers la falaise. Bien que Memo essayait de l’arrêter et de la prévenir, elle tomba et mourut sur le coup. Memo revint donc sur la plage avec elle dans les bras en pleurant, et son père, le commandant de la police, pensa immédiatement qu’il s’agissait d’un meurtre. Le personnage attachant se vit contraint d’aller en prison, condamné à mort pour « montrer l’exemple », et est tout de suite détesté par les prisonniers de sa cellule lorsqu’ils apprennent qu’il a tué une enfant. Mais malgré cela, nous verrons ensuite que ses colocataires se prennent d’amitié pour lui. Tous ensemble, ils vont essayer de convaincre le commandant de ne pas le tuer.
Cette histoire est ponctuée de retournements de situation qui révoltent le spectateur.
Le film permet clairement de mettre à mal les a priori que l’ont peut avoir sur un homme mentalement atteint mais qui, malgré cela, fait preuve d’une humanité attachante. Ainsi, il met en valeur que tout homme est avant tout humain et que ce n’est pas une maladie mentale qui le suspecte immédiatement. Nous voyons les malheurs auxquels Memo doit faire face, mais aussi l’émotion que ressentent les prisonniers qui ont eux-mêmes réellement tuer ou autre délit ou crime. Tout ce qui peut se trouver positif se retourne en point négatif ce qui remet également en cause la justice peu inégale.
Pour le regarder, il faut néanmoins se préparer mentalement et ne pas oublier qu’il ne s’agit que d’un film. Moi-même, étant une grande pleureuse devant les films, étais saisie du début à la fin, un paquet de mouchoirs à mes côtés. L’histoire est si touchante et révoltante qu’on ne peut que vouloir aider le personnage principal en allant de l’autre côté de l’écran.
Le jeu des acteurs est fantastique. Aras Bulut İynemli, qui interprète Memo, est impressionnant : son rôle n’est pas simple à jouer car il s’agit d’un homme ayant beaucoup de tocs et dont les émotions sont dédoublées, et on pourrait penser que l’acteur est lui-même atteint de cette maladie. La petite Ova est interprétée par Nisa Sofiya Aksongur qui, malgré son jeune âge, a très bien compris son rôle car il s’agit d’un rôle poignant auquel on s’identifie très simplement si on se met à sa place.
Je vous invite fortement à le regarder, mais comme je l’ai dit auparavant, n’oubliez pas vos paquets de mouchoirs !
En attendant, allez vous faire cultiver ! ;)
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