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37°2 Le Matin, l'atmosphère fiévreuse d'un film électrique

  • adèle
  • 12 févr. 2021
  • 2 min de lecture

Récemment, le film légendaire et iconique est passé à la télévision nous ramenant plusieurs années en arrière, dans les années 1980 où la vie était bien plus simple qu’aujourd’hui. Les jeunes se laissaient alors guider par leurs pulsions, leurs envies, leurs désirs. Le film de Jean-Jacques Beineix qui date de 1986 reprend parfaitement le thème érotique mêlé au drame romantique qu’a voulu retranscrire l’écrivain Philippe Djian dans son roman de 1985.


L’histoire qu’ils racontent est celle de Zorg, un homme de 35 ans vivant au bord de plage en étant employé comme gardien dans un village de bungalows. Il rencontre alors Betty, une jeune femme séduisante d’environ dix ans sa cadette, qui le charme et qui va vite lui faire vivre des aventures inconcevables auparavant. Rapidement, devant le calme certain de Zorg, Betty va perdre patience et devenir de plus en plus intrépide, irréfléchie et impulsive. Nous suivons donc l’évolution du couple qui voyage aux quatre coins de la France en découvrant ce que signifie la vie à deux, et les concessions à faire.


En mélangeant érotisme, poésie, et suspense, ce film tiré du roman de Djian est un chef d’œuvre et un classique pour la génération des Baby-Boomers, personnes nées après la guerre jusqu’à 1965. Film culte pour nos parents, l’ambiance qui s’en dégage est puissante et tendue qui met ensemble deux opposés. Betty et Zorg sont pour ainsi dire des aimants : leur magnétisme les attire l’un vers l’autre, mais si l’un des deux se retourne, il repousse l’autre immédiatement.


Alors que Zorg vit une vie pauvre et marginale de gardien de bungalows, Betty découvre un jour les journaux qu’il tient, et décide pour lui que ses écrits seront publiés, idée qui ne plaît pas forcément à cet homme humble et modeste. Dès lors, l’aventure commence et leur couple qui n’était que simple devient de plus en plus complexe, dans cette atmosphère électrique et magnétique. Tandis que Jean-Hugues Anglade incarne la douceur et la quiétude, Béatrice Dalle joue le rôle de ce personnage qui entre dans la folie et qui, si pétillante qu’elle soit, devient aussi sombre que ses pensées.


Le film est constellé des musiques de Gabriel Yared sous la demande du réalisateur Jean-Jacques Beineix. Yared connaît son premier grand succès grâce aux titres qu’il compose, notamment le fameux « Bungalow Zen ». Très rapidement, le film connaît lui-même une montée de sa popularité en ayant dépassé les 3,6 millions de spectateurs l’année de sa sortie. Il est en effet nommé aux Césars de 1987 dans de nombreuses catégories - meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur, meilleure actrice... - ou encore aux Oscars de 1987 dans la catégorie du meilleur film étranger. Il remporte entre autres le prix de la meilleure affiche destiné à Christian Blondel aux Césars de 1987.


En un mot, il s’agit d’un des films les plus populaires de cette période, et du plus gros succès de Jean-Jacques Beineix. Ce film vaut le coup d’œil, car il s’agit d’un des plus cultes des générations qui précèdent celle d’aujourd’hui.



En attendant, allez vous faire cultiver ! ;)

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